TORONTO – Phil Pritchard regardait le groupe de jeunes qui prenaient des photos avec le trophée de la Confrontation des 4 nations au Temple de la renommée du hockey mardi et il souriait.
« Regardez à quel point c’est populaire, a-t-il lancé. Ça en dit long après tous ces pronostics d’avant-tournoi, selon lesquels on ne verrait que des matchs sans signification. »
Au final, ce fut tout le contraire.
La victoire de 3-2 en prolongation du Canada contre les États-Unis dans le match de championnat au TD Garden de Boston le 20 février, capitalisée par le but de Connor McDavid, s’est avérée le point culminant dramatique d’un tournoi de sept matchs et le symbole de la popularité de l’événement, qui a également mis en vedette la Finlande et la Suède.
Cette finale a été regardée par 16,1 millions de téléspectateurs en Amérique du Nord, dont 9,3 millions aux États-Unis et 6,3 millions au Canada.
Il s’agissait du deuxième match de hockey le plus regardé dans la dernière décennie, après le match no 7 de la finale de la Coupe Stanley entre les Panthers de la Floride et les Oilers d’Edmonton en 2024 (16,3 millions).
En tant que gardien du Temple de la renommée, Pritchard était à Boston pour constater l’impact qu’a eu la Confrontation des 4 nations sur le hockey, pas seulement en Amérique du Nord, mais à travers la planète. Le Temple de la renommée vient d'inaugurer une exposition complète qui inclut la Coupe des 4 nations nouvellement gravée.
« C’est une journée plutôt spéciale pour le Temple, car c’est la première fois que les gens peuvent voir le trophée gravé, a dit Pritchard. Nous avons des artéfacts de chacune des quatre équipes, incluant la Suède et la Finlande. Pour le Temple de la renommée, à l’approche de la semaine de relâche (8 au 16 mars), c’est un super événement.
« Comme nous le savons, la LNH est de retour en force et tout le monde parle du hockey présentement. Ça fait partie de cette célébration. »
Outre le trophée, de nombreux objets sont exposés.
On retrouve des chandails qui ont été portés pendant les matchs, dont celui d’Aleksander Barkov de la Finlande, de Victor Hedman de la Suède, de Sam Reinhart du Canada et de Jack Hughes des États-Unis. Le casque no 7 de Brady Tkachuk est également exposé, tout comme les gants de son frère Matthew.